On se connait depuis tout petit, c'était trop chiant. Bin ouais parce que quand on est petit les filles ça aiment pas les garçons et vice vers ça. En plus quand on jouait aux filles attrapent les garçons tu voulais toujours m'attraper mais tu pleurais parce que t'y arrivais pas. Entre nous ça à toujours été un petit bonjour et un petit au revoir de temps en temps, on s'aimait pas du tout mais on savait pas pourquoi. En grandissant on est devenu plus complices. Je te raccompagnais chez toi et même qu'on s'allongeait dans l'herbe dans ton jardin pour que tu fasses mes devoirs ! Ma mère elle disait tout le temps que t'étais une petite fille bien de trop jolie et que plus tard tu ferais du mal aux garçons parce qu'ils te voudraient tous mais que toi t'en voudrais que un. Au lycée, nos chemin ce sont encore un peu séparés, tu étais de ton côté, moi du mien mais ce n'est pas pour ça qu'on étaient pas là l'un pour l'autre. Dès que je te voyais seule et que je comprenais que quelque chose n'allait pas je m'empressais de venir te voir pour te prendre dans mes bras et t'écouter me raconter tes ennuies. Moi dès que j'allais pas bien évidemment je ne disais jamais rien parce que sinon je ne serais pas Nolan, je ne voulais pas que tu t’apitoie sur moi, mais toi tu le voyais tout le temps et tu me frappais jusqu'à ce que je me confie. C'est trop bizarre parce que quand on était petit on ne s'aimait pas et aujourd'hui c'est un peu inenvisageable de s'imaginer l'un sans l'autre. De plus, tu as connu Valentin (petit frère décédé d'un cancer) et tu as su combien sa perte m'avais affecté, tu as toujours été là pour me soutenir ainsi que ma famille. Et puis quand tu as quitté Sutton Bay à l'âge de 18 ans, je t'en ai terriblement voulu même si je comprenais tout à fait les raisons. Tu m'avais proms que toi et moi c'était pour toujours et qu'on ne se perdrait jamais de vu. Promesse tenue, puisque nous prenions souvent des nouvelles l'un de l'autre même si notre amitié en a pris un coup. Lorsque tu m'as dis que tu revenais à Sutton Bay, autant dire que ce fut la plus merveilleuse nouvelle du monde, puisque de ce fait nous sommes maintenant réunit.