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Monsieur et madame Baker se penchèrent doucement sur le berceau des nouveaux nées, deux petites têtes blondes, collés l'une à l'autre fixant les deux adultes avec un regard d'incompréhensions. Jersey et Darren venait de voir le jour en cette nuit blanche de décembre. Des jumeaux, oui des jumeaux. Ca avait était une telle surprise pur madame Baker qui n'attendais qu'un petit garçon. Oui, le médecin s'était trompé, il s'était trompé et monsieur et madame Baker avait du rajouter une petite fille dans le berceau aux couleurs pâles du petit Darren. Une grande soeur, une soeur jumelle.
Il était si petit et si calme. Les heureux parents ne connaissaient pas grand chose aux nouveau-nés, ils leurs paraissaient si fragiles, pareils à des poupées de porcelaines. Monsieur Baker avait peur de les toucher et de leurs faire du mal, il s'en voudrait tellement si une telle chose arrivé. Non, il préférait les regarder de loin, les observer pendant de longues journées. Ses enfants, c'étaient SES enfants. Il était papa et il n'en revenait toujours pas.

Ce 25 décembre de l'année 1989, mon frère et moi-même vinrent au monde, dans un hôpital de Sutton Bay, dans ce même hôpital où travaillait mon père depuis de nombreuses années. Avec une mère au foyer, nous n'étions ni trop riche ni trop pauvre, juste dans la moyenne.
Mon frère et moi, c'était une grande et belle histoire d'amour, il paraissait que cela venait du fait que nous étions jumeaux, vous savez, il existe des études qui parle de l'alchimie entre jumeaux, une sorte de connexion cérébral qui dit que tous se que ressent l'un, l'autre l'éprouve aussi. Bien sûre ce genre d'histoire me parait un peu... grosse et pourtant elle résume assez bien notre histoire. Nous veillions mutuellement l'un sur l'autre et bien que je fusse, techniquement, la plus âgé de nous deux, nous considerions souvent que c'était le contraire. Vous savez comment son les frères, beaucoup trop protecteur...

Ma vie était parfaite, je vivais dans le meilleur des mondes. Mais vous savez ce qu'on dit, toute les belles choses ont une fin, et pour moi plus que pour n'importe qui d'autre. A l'âge de mes 17 ans je connus pour la première fois l'amour, avec un dénomé Chad. Je pensais que tout serait parfait à jamais, je l'aimais et je pensais qu'il m'aimait aussi, mais je vivais encore dans un monde merveilleux parcemmé de pétalle de rose et j'étais totallement dupe. Chad n'était pas l'homme d'une seule femme et ça, je l'ai appris à mes dépends. Alors qu'il me comptait ses ballades et me faisait croire que tout était parfait, il sortait, il draguait et il... allait plus loin encore. Peut-être pensait-il pouvoir continuer ainsi son petit commerce sans que je le découvre, mais il se trompait, je l'ai découvert et j'en ai énormement souffert. J'aurais voulu pouvoir pardonner et tout effacer mais je ne le pouvais pas et, sous les conseils de mon frère, je décidai de rompre. Mais alors que je croyais pouvoir le larguer sans qu'il ne se passe rien de plus, je me trompais. Je n'avais pas choisi le bon moment pour ça. Alors que l'ex-amour de ma vie, sortait d'une soirée quelque peu arrosé, je décidai de passer à l'action et de lui dire que tout était fini hord, lui ne le vit pas comme ça. Alors que je n'étais jamais passer à l'acte, il me viola avec deux de ses "amis" dans des toilettes publiques. Depuis ce jour mon monde de paillettes et de confettis s'écroula. Je me refermai sur moi-même et perdu tout trace d'une quelconque joie de vivre. J'étais devenu une coquille vide sans âme. Je ne me mis à fréquenter les bars et à enchaîner les coups d'un soir. Je ne faisais plus confiance aux hommes et ne souhaitait plus m'engager dans une relation sérieuse avec l'un d'entre eux. C'est vers cette même période que je me découvrit un penchant pour les femmes. Elles étaient les seules avec lesquelles je ne redoutais pas de souffrir.

Depuis peu de temps, Chad et de retour en ville et je crains de devoir lui faire face, à lui ou a tout ses souvenirs qui ont fait de moi ce que je suis à présent...