△ j'ai toujours aimé raconter ma vie

x vous avez une sorte de désespoir hystérique dans votre rire.


« Vas te faire foutre mec ! » C’était le genre de parole que Billie avait l’habitude de dire dans son quotidien. Tim, son petit ami, ou plutôt, son ex petit ami la harcelait pendant trois mois, alors qu’elle avait bien spécifié qu’elle ne voulait plus le voir. Un jour, elle a décidait d’y mettre fin. Elle est donc venue chez lui, pour avoir une petite discussion avec le jeune homme. Malheureusement, cette petite conversation ne se passa pas exactement comme elle le pensait. Quand elle arriva devant son appartement, il était en train de faire du bricolage sur sa moto. Il entendit du bruit et se retourna, il lui regarda tout de suite la poitrine, ce qui avait le don d’énerver la jeune femme. C’est ainsi que commença leur dispute. « Hey salut jolie pute ! » C’était exactement le genre d’insulte qu’elle avait l’habitude d’entendre depuis leur dispute. « Salut connard. J’te d’mande même pas comment tu vas, tu sers tellement à rien, tout l’monde s’en tape. » Elle avait toujours une répartie de fou, c’est grâce à ça qu’elle a réussit à survivre dans la cité où elle vivait depuis sa jeunesse. Comme à son habitude, Tim faisait semblant que ces mots ne le touchaient pas, bien qu’en réalité, ça lui faisait du mal qu’elle puisse penser ça de lui. « Toujours les mots qu’il faut ma jolie. Alors, qu’est-ce qu’il t’emmène par ici jolie rousse ? » Elle reprit son calme, respira un bon coup et reprit la parole. « Petit un, je ne suis pas « ta jolie » ! Petit deux, j’te permets pas non plus de m’appeler « jolie rousse » et petit trois … ok, y’a pas de p’tit trois, mais j’espère que j’ai été assez claire sur ce sujet. J’suis là pour être un peu plus claire sur la fait que je t’ai dis que je ne ovulais plus te voir, donc arrête de me harceler, sinon, j’te jure que je te refais le portrait sale ordure. » Un de ses traits de caractère le plus difficile à supporter était sans doute le fait qu’elle puisse s’énerver en moins de deux secondes. « Oh la, la demoiselle s’énerve à ce que je vois. » Il s’approcha de Billie et la prit par les épaules pour lui parler plus doucement. « Ne commence pas à t’exciter, tu sais très bien que si je pousse un seul cri, j’ai une dizaine de copain qui arrive, et qui peuvent très facilement « te refaire le portrait » comme tu le dis si bien. » Malgré les menaces du beau brun, elle n’avait pas peur, du moins, pas de lui. « Vas te faire foutre mec ! Si tu ose me toucher encore une seule fois, ou venir en bas d’chez mois, j’te jure que tu auras affaire à moi. » Elle lui tourna le dos pour repartir vers sa voiture quand il lui mit une main aux fesses, et lui chuchota à l’oreille « Montre moi ce que tu as dans le ventre pétasse ! » Elle se retourné et lui colla un coup de poing en pleine face, qui lui surement cassé le nez. Il cria de toute ses forces, et elle partit en courant vers sa voiture, démarra et repartit chez elle. Trois jours après, la police vint la chercher. Elle fit à nouveau deux mois de prison, pour la énième fois.

x c’est à une demi-heure d’ici, j’y suis dans dix minutes.

Ce jour là, Bilie se baladait dans une marchande avec sa meilleure amie. Elle n’avait malheureusement plus d’argent, mais continuait à faire du lèche-vitrine, son activité favorite. Quand soudain, dans une boutique plus ou moins réputée, elle aperçue une robe sublime. Elle alla l’essayer et trouva qu’elle lui allait parfaitement bien. Malgré son manque d’argent, elle voulait tout de même l’avoir. Une solution lui parut tout de suite à l’esprit ; la voler. « Quand je te dis cours, tu cours ok ? » Ce n’était pas la première fois qu’elle faisait ce genre de chose, mais son amie, elle, n’était pas habituée à voler dans un magasin. « Bil, t’es folle, tu ne vas tout de même pas voler cette robe, pas encore. » Elle repartit en direction de la cabine d’essayage pour pouvoir se changer. Elle mit la robe tout au fond de son sac, pour essayer de passer outre les bornes de sécurité à l’entrée du magasin. « Tu souris et tu fais comme si tout était normal. » Son comportement était habituel. Depuis toute petite, elle a vécue de foyer en foyer. « Oulala, j’ai une petite soif moi, on va boire un truc ? » Billie espérait de toute ses forces que les bornes de sécurité n’allait pas sonnées, mais malheur ment pour elle, elles se déclenchèrent. « COUUUURS ! » Elles se mirent toutes deux à courir, tandis que les vigiles du magasin les suivirent. Ils les rattrapèrent sans aucun mal, les plaquèrent au sol ce qui valu à Billie une blessure à lèvre. Quand ils arrivèrent tout les quatre au commissariat, la jeune rousse reçue de nouveau une peine de prison, tandis que son amie en sortit indemne, grâce au bon mensonge de Billie.

x dis pas de mal des cochons, ils valent mieux que la plupart des gens.