image : tumblr ; -adorableboys.

××× S'défoncer à la colle, boire de l'alcool à brûler, baiser une inconnue sur la marseillaise. ça craint! Et pourtant...
Il y a des scènes qu'on aimerait oublier, mais elles repassent au ralenti dans notre esprit. Nous avons beau mettre la main devant nos yeux nous rassurant que cela diminuera le choc. Mais peu importe la défense qu'on utilise, nous revoyons tous la scène de nos cauchemars. De cet homme fendant l'air avec sa main pour s'abattre sur la joue potelé de la jeune femme, celle-ci poussant un cri en s'effondrant sur le sol qu'elle fait trembler. L'odeur de cire emplit la maison. L'homme a ce besoin de supériorité, mais officieusement, il rééquilibre son sentiment d'infériorité. Le petit garçon serre contre lui son ours en peluche, impuissant devant le spectacle. Incapable de bouger, de parler, de réagir. Il regarde la scène les yeux entrouvert, sans se douter que cette tragédie le suivra toute sa vie. Rien, ni personne ne pourra lui faire oublier cet enfer que lui montrait son père. L'homme enleva sa ceinture, et frappa la pauvre jeune femme sur le sol à la limite de l’inconscience. Les larmes roulaient le long de ses joues, mais elle restait forte pour son fils. Il le faut, pensait-elle. Sous les coups de son mari, son corps devenait un vulgaire morceau de viande assenés de gifles. Les marques apparaissant le long de son corps pourtant si doux. C'est ancré dans la nature humaine, détruire ce qui est beau. La jalousie, la convoitise, la rage! Cette jeune femme, ronde de nature, avait toujours eu ce toupet de se mettre à son avantage. Coquette, elle aimait être belle pour son mari, qui la ridiculisait à la moindre occasion. Ce mari bête comme ses pieds, ne pensant qu'à tromper sa femme avec des minettes beaucoup plus jeunes que lui, et liquider son fric dans des bars louches de la ville. Blasé, l'homme partit de la maison de ses gros pas d'ours des montagnes. Laissant sa femme tel un vulgaire torchon sur le sol. L'enfant les yeux humides devant l'humiliation de sa mère, s'approcha d'elle trainant sa peluche sur son sillage. Il posa sa main sur sa dénommée "mum", mais la femme était morte.