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« Bon dieu Dylan, où est-ce que tu t'es encore fourrée ?! » « Mais maman, il disait que je ne pouvais pas en manger ! » « Mais qu'est-ce que tu me racontes ? Files dans ta douche avant que ton père ne te vois ! » D'un coup, la petite tête brune accéléra le pas, avant que son père ne la voit pleine de boue, d'herbe et autres produits naturels sur le corps. Comprenez là, Matt, le petit garçon du bout de la rue lui avait assuré qu'elle n'était pas capable de chercher un verre de terre de ses mains, puis, de le manger.
Dylan est née à l'hôpital de Sutton Bay, un neuf décembre aux alentours de trois heure du matin. Cela faisait bien neuf heures qu'elle torturait sa mère, jambes en l'air, tapant dans son gros bidon, par sans doute pur plaisir. L'arrivé de ce petit être n'était pas vraiment la bienvenu dans ce couple aux revenus médiocres, à leur amour mutuel en fin de vie, aux nombreux problèmes déjà présents. « Avoues le, tu l'as fais exprès ! T'es contentes, t'as eu ce que tu voulais ? » Disais Liam, géniteur de Dylan à sa femme lorsqu'elle lui annonça qu'elle était enceinte et qu'il était trop tard pour avorter. Ce fut donc après cette annonce que l'homme alla faire ses valises, tandis que sa femme le suppliait de rester, ne pouvant s'occuper de cet enfant toute seule. Mais rien n'y faisait, Liam s'en alla, laissant sa progéniture encore dans le ventre de son ex bien aimée, sans même laisser une adresse, un numéro, un peu d'argent.
Les premières années furent très difficiles pour la jeune maman, mais un beau jour, alors qu'elle attendait au guichet pour recevoir son chèque, elle fit la rencontre d'un homme. Ce bel homme, grand brun, au nom de Jason lui tapota l'épaule, lui indiquant que sa jeune fille de trois ans s'amusait à colorier les murs avec ses feutres. Après un petit juron, elle demanda à sa fille de cesser sur le champ, alors que Jason lui proposa un dîner, comme ça. Il accusait le destin de leur rencontre, étant tombé sous le charme de la nouvelle maman, maman qui accepta d'ailleurs.
Un an après, Jason faisait partit de la famille, il se présentait même comme père de Dylan, ne voulant pas lui dire que celle-ci fut abandonnée par son paternel. La petite famille était donc au complet, aux premiers regards, il n'y avait aucune tache dans ce si beau tableau. Et pourtant.. Pourtant ce nouveau petit copain que Dylan appelait 'papa' n'était pas si parfait que cela, d'un côté, ce n'était pas un gros défaut, même une qualité pour certaines; Pour d'autres, c'était carrément invivable, comme pour Dylan. Ce petit bout de chou était une fille qui aimait bouger, faire des bêtises plus ou moins graves, sortir, se salir, enfin bon, faire tout ce que fait un enfant normal à cet âge.. Jason lui, il était plutôt calme, autoritaire, sévère, enfin bref le contraire de Dylan. Sa mère se rendait bien compte de cela, mais Jason l'aidait beaucoup, il s'assurait de l'éducation de Dylan, aidait financièrement, moralement. Elle pensait qu'il serait garder sa fille dans le 'droit chemin' lui apporter le meilleur pour elle, lui permettant de lui offrir une meilleure vie qu'elle aurait eu sans lui.
L'adolescence, ( du latin adolescere : "grandir" ), est une phase du développement humain physique et mental qui survient généralement entre la puberté et l'âge adulte légal ( majorité civile )1, et suit la phase de l'enfance. Voilà comment est catégorisée cette longue phase rempli d'obstacles où le caractère se forge, la maturité augmente, tout comme le taux d'alcool dans le sang ainsi que la nicotine dans les poumons. Cette période où la rébellion prend place dans l'esprit de certains, tandis que d'autres sont plus adeptes de l’abstinence, du droit, du chemin le plus droit, le plus juste, le plus honnête. Dylan elle avait choisit la première option, elle préférait sécher les cours lorsque ses amis avaient prévus autre chose, sortir par la fenêtre de l'appartement du second étage, rentrer bourrée. Tout cela, au risque de se prendre une leçon par Jason, qui oui, était plutôt violent lorsque la jeune brune ne réussissais pas à rester discrète. Mais cela n'arrêtait pas pour autant la jeunette, se sentant pousser des ailes sous les regards des beaux garçons.
C'est donc avec un emplois du temps plutôt chargé, entre les soirées, les après midi avec ses amis à fumer ou boire on ne sais quoi, on ne sais où, les quelques heures de cours qu'elle ne voulait pas louper du au fait qu'elle aimait bien la matière, la tête du professeur ou encore un des élèves qui faisait partit de son groupe. Pourtant, Dylan décida un jour de se mettre à travailler, elle voulait passer son bac littéraire afin d'être journaliste dans un magasine comme VOGUE ou bien GRAZIA. C'est beau, l'espoir.. Les mauvaises langues n'avaient pas tord, Dylan était loin des beaux bureaux de VOGUE ou autre. Mais l'année de son BAC, Dylan alla moins en soirée, laissant place aux révisions. Elle ne devenu pas pour autant une fille modèle, loin de là. Alors qu'elle trainait chez un ami à elle, avec un ou deux autres 'potes', l'un d'entre eux sortit quelques pilules multicolores. Elle n'était pas spécialement chaude pour toucher à ça, bien qu'elle essaya tout de même sous l'influence de ses 'camarades'. Certes, ce n'était pas bien beau, mais disons que Dylan n'avait pas de limites, qu'elle voulait vivre sa vie comme elle le souhaitait, encore 'innocente'.
C'était l'heure. Robe enfilée, toque sur la tête, Dylan attendait impatiemment que le directeur de l'école prononce son nom, qu'elle puisse venir récupérer son bulletin, le montrer à tout le monde, offrir son plus beau sourire avant d'aller serrer sa mère dans ses bras. Oui, la belle brune obtenu son bac, elle fut même inscrite dans une Université; Il n'y avait qu'un problème dans cette si belle fin : la distance. Oui, l'Université où Dylan avait été acceptée se trouvait dans un État autre que celui où se trouvait sa ville natale, sa famille, ses amis. Mais le bonheur a un prix et à vrais dire, cela faisait beaucoup de bien à Dylan d'aller s'isoler un peu, laisser ses conneries de côté et commencer une nouvelle histoire, bien que ses démons du passé la rappelaient dès qu'elle ne prenait pas sa dose, essayant pourtant d'arrêter.

« Maman ? C'est moi, Dylan. Il y a quelqu'un ? » Dit la jeune femme, trois ans après son départ, en franchissant le seuil de la porte. Après quelques secondes à peine, elle vit sa mère, rouleau de pâtisserie dans la main venant la prendre dans ses bras, larmes de joie coulant sur ses belles joues. Sa chair, son sang, sa fille, elle était enfin revenu. Dylan lui annonça qu'elle avait prit un appartement dans la ville, qu'elle comptait s'installer et avait même lancée sa carrière de journaliste dans un magasine, dans lequel elle s'occupait de la rubrique mode. Sa mère était carrément fière d'elle, la chose qu'elle ne savait pas, c'était que malgré ses ambitions et ses réussites scolaires, Dylan n'avait pas arrêtée l'alcool, les soirées, le tabac, les nuits avec des inconnus, la drogue.. C'était devenu comme une addiction pour elle, d'un côté, elle savait que ça la nuisait, de l'autre, elle aimait sortir et s'amuser, dont de cette manière. En revenant au bercail, la jolie brune pensait qu'elle pourrait repartir à zéro, vivre une vie seine et droite, bien qu'en vérité, elle n'aimait pas cela du tout.