Sometimes they come back ❧ with logan

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher.

Trois jours. Cela faisait déjà trois jours que j'étais rentrée chez moi. Si on retirait l'euphorie d'être de retour au bercail, je me sentais mal à l'aise puis j'étais envahie par la nostalgie du passé que je n'avais plus. J'étais mal à l'aise parce que je m'étais enfuie comme une voleuse au lieu de faire face à la situation et de me battre. J'avais choisis la solution de facilité et j'avais perdu celui que je considérais comme l'homme de ma vie et même si aujourd'hui j'étais avec Sören je n'avais plus jamais ressentis ce que je ressentais pour Logan peut être parce que ça avait été le premier, je ne sais pas, en tout cas il n'est jamais sortis de mes pensées. Et la nostalgie de tous ce que j'avais bien pu laisser derrière moi et surtout la façon dont j'avais fais les choses qui je dois admettre n'était pas du tout correcte mais ça je ne l'ai remarqué qu'après. J'ai été lâche et je ne veux plus l'être, c'est aussi l'une des raisons qui m'ont fait revenir à Sutton Bay.
En trois jours je n'avais eu le temps de voir personne étant donné que je préférais m'installer avant. Sören m'aidait et donc ça allait plutôt vite et donc pour la quatrième journée j'avais décidé d'aller faire une surprise à mon frère que je n'avais pas vu depuis ... quelques temps déjà. Je voulais faire les choses bien et donc j'avais soigné ma tenue pour ne pas avoir l'air de n'importe quoi. Bien sûr je ne lui avais pas dis, sinon ça gâcherais tout l'effet de surprise. Bien dans ma petite robe noir classique, j'enfilais ma veste en cuire et me glissais dans une paire de bottines qui irait parfaitement avec le reste de la tenue et qui irait très bien pour se rendre dans le bar. J'avais laissé un mot sur la table pour prévenir que je m'absentais et je m'étais éclipsée en faisant le grand tour de la ville. Chaque endroit était rempli de souvenirs que ce soit le parc ou le cinéma j'avais des souvenirs dans les moindres recoins de cette ville je pense que c'est ça quand on grandis dans une petite ville. Je ne mis plus longtemps à arriver à la boite et je n'hésitais pas une seconde lorsque je suis entrée mais j'aurais mieux fait. En effet je ne m'attendais pas à tomber sur Logan en entrant, il était de dos mais je l'aurais reconnu entre mille. J'aurais voulu fuir comme je le faisais si bien, mais il se retourna bien trop vite, en effet j'étais arrivée avec la délicatesse d'un éléphant et donc on ne pouvait que m'entendre arrivé. Je le dévisageais sans bouger d'un pouce, je ne savais pas quoi faire et puis il avait l'air tellement différent. Quelqu'un arriva d'un coup derrière moi et me fit sursautée, je me pris les pieds et faillit tomber, je ne sais pas comment mais je n'attéris pas par terre mais au milieu des bras de Logan qui me semblait tellement familier. Je fermais les yeux quelques secondes pour reprendre mes esprits, ce n'était pas du tout ce que j'avais prévu et je n'étais pas du tout préparer. Après un profond soupir, je posais l'une de mes mains sur son torse comme pour le repousser, mais je ne le repoussais pas vraiment pour ensuite la reposer le long de ma hanche. Puis je laissais un merci logan .. , j'étais un peu effrayée de la tournure des événements car je ne savais pas du tout comment il allait réagir.

❝ where were you? when everything was falling apart. ❞

« Putain Sarah t'abuse ! » « Qu'es-ce qu'il y a encore ? » « Ta drogue, tu pourrais la mettre ailleurs que sur mes oreillers, le bord de l'évier et même la machine à laver ! » « Comme si d'habitude ça te gênais, faut que t'arrête de penser à elle ; Ça te met de mauvaise humeur. » Tous les matins c'était pareil, on commençait pas une dispute. Je l'aimais ma petite soeur mais depuis qu'elle s'était réveillé de son fichu coma, elle était invivable. Elle laissait tout traîner, ses vêtements, sa drogue et elle bougeait mes bouteilles d'alcool. Je l'avais gentiment accueillit chez moi, pour m'assurer qu'elle ne ferait pas de bêtises en tout genre. J'étais trop généreux mais bon c'était ma petite soeur, j'étais incapable physiquement de repasser une année comme celle que j'avais vécu. Malgré que sa présence soit gênante niveau rangement, elle m'étais bénéfique physiquement. J'avais une certaine dépendance à l'alcool et avec toute la drogue qui traînait chez moi, j'allais certainement finir junkie à temps partiel. Tout a commencé avec celle dont je ne prononçais pas le nom. Elle n'était pas voldemort mais c'était bien la seule qui avait réussi l'exploit de me briser le coeur. J'étais détruit dans tous les sens du terme. Elle me manquait, je ne voulais pas me l'avouer mais ce n'était pas constant, c'était tout le temps. Tous les jours sa présence me manquais. J'avais tellement espéré qu'elle revienne un jour, j'avais espéré tant de choses finalement qui ne s'étaient pas réalisé. On appelait ça la vie. Je me sentais seul, j'avais beau sortir, faire la fête, trouver des filles inutiles... Je me sentais terriblement seul. Elle avait laissé un vide dans ma vie, un immense vide que seul l'alcool savait combler. Parfois maman m'appelais pour s'assurer que j'étais toujours vivant. Je passais beaucoup de temps dans les bars, dans les boites de nuits... Cela faisais un bout de temps que je n'avais pas surfé. Ma passion. Foutaise, je n'en avait que faire. Je passais mon temps à me morfondre sur mon mariage qui avait viré au fiasco. J'avais rencontré une fille mais disons que depuis qu'on s'est rencontré elle m'a attiré que des ennuies. Elle avait le goût du risque, j'avais le goût à l'alcool, les deux mélangés.. Je vous laisse deviner ce que ça donne. Avec elle, j'avais tout gâché. Je l'avais fait souffrir et au finale elle savait que j'aimais encore Lily. L'éternel, Lily. Une rupture que je vivais difficilement puisqu'après tout cela avait signifié que je ne m'autorisais pas à être heureux. Que je vivais encore dans le passé. J'en voulais à Lily où qu'elle soit, je lui en voulait terriblement. Encore ce soir j'avais décidé de sortir afin que mon esprit cesse d'être torturé le temps d'une soirée. Pas de sortie en famille, Sarah était complètement défoncé. Je m'assurais qu'elle soit toujours consciente avant de partir rejoindre la boite de nuit qui n'attendait plus moi. Enfin, façon de parler bien-sur. J'avais enfilé un vieux sous pull ainsi qu'un jean délavé. Je n'accordais que très peu d'importance à mon apparence après tout si j'allais las-bas c'était plus pour me bourrer la gueule qu'autre chose. Alors l'habit ne faisait pas le moine. En arrivant, je m’apprêtais à directement rejoindre le bar mais malheureusement quelques connaissances m'avaient coupé dans mon élan. Je n'allais tout de même pas les ignorer, c'était mon intention mais bon ils avaient pris l'initiative de me faire la popote disons que je n'allais pas les remballer d'entré de jeu. Soudain quelqu'un est entré, je ne prêtais jamais attention sur les personnes qui entraient mais là c'était tellement "bruyant" que par instinct je m'étais retourné. Mon coeur allait explosé en mille morceau, je n'en croyais pas mes yeux. J'étais pétrifié, choqué et je ne respirais quasiment plus. Nous nous observions sans bouger, sans faire le moindre mouvement, sans aucun son de respiration. Je ne voyais qu'elle. Tout d'un coup elle se mise à sursauter puis à se déséquilibrer. Par instinct je partis la rattraper d'un geste naturel. Elle se trouvait dans mes bras, je ne pus m'empêcher de penser à qu'elle point elle était encore magnifique, même après toutes ces années. J'avais de la haine contre elle mais là c'était comme si le temps s'était arrêté. Elle posa sa main contre moi, sur le moment des frissons se sont mis à parcourir mon échine, je détestais ça. Je détestais ce que ça pouvait signifier, je me détestais. « Merci Logan... » après ces quelques mots, je ne bougeais toujours pas. J'observais les prunelles de ses yeux puis parfois je regardais ses lèvres, je ne savais pas encore si j'étais en train de rêver les yeux ouverts. J'avais tellement imaginé ce moment dans ma tête que je n'y croyais toujours pas. Je voulu l'aider pour qu'elle se relève complètement mais celle-ci manqua de tomber sur le sol. C'est une seconde fois alors je me mis à la rattraper de justesse. Je repris mes esprits pour essayer de lui sortir quelques mots. « [...] Ravi que tu te souviennes encore de mon prénom. » annonçais-je d'une voix net et sèche sur les bords. C'était Lily, LA Lily, MA Lily. Cette fois-ci je ne l'avais pas lâché d'un seul coup et elle put donc se redresser pour être ainsi face à moi. Je ne savais pas où commencé, j'étais tellement en état de choc... Sept années qu'elle était partie. Je me mis à baisser le regard, la regarder aussi longtemps alors qu'elle était face à moi, j'avais encore du mal. Je ne savais pas comment réagir après tout lorsqu'elle est partis nous étions encore mariés, ce que nous étions encore mais disons que nous n'étions plus ensemble officiellement, seulement devant les dieux. « Qu'es-ce que... Qu'es-ce que... Bordel qu'es-ce que tu fais-là ?! » dit-je en balbutiant, je me mis à reposer mon regard sur elle en annonçant la fin de ma phrase. Était t-elle en ville pour signer ces fichus papier du divorce ? Ou était t-elle venue juste pour faire une visite de courtoisie ? Je n'en savais rien mais j'étais bel et bien déterminé à le savoir.

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Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher.

Ravie que tu te souviennes encore de mon prénom Sa voix était froide, limite cassante et je n'avais pas de mal à admettre que cela me blessais de voir ça. Je n'avais jamais été habituée à ce qu'il m'en veuille, en même temps je ne l'avais jamais abandonné comme une lâche au premier signe de problème... Je savais qu'il m'en voudrais mais je ne pensais pas le retrouver dans un tel état. Je sais que j'étais partie comme une voleuse mais ça n'avait pas été une décision prise sur un coup de tête, j'y avais bien réfléchis mais les raisons qui me poussaient à partir ne semblait ps être réelle à en voir le Logan qui était face à moi. J'étais partie en étant persuadée qu'il ne ressentait plus rien pour moi car je ne le voyais presque plus et que son regard sur moi avait changé, j'en étais même venue à me demander s'il ne voyait pas une autre femme... Mais l'homme qui se trouvait là, en face de moi semblait être détruit, n'être plus que l'ombre de lui même, il semblait s'être totalement laissé aller sur la boisson et l'alcool avait fait des dégâts. Je ne pouvais pas m'empêcher de me sentir coupable et j'ignorais à quel point je l'étais. Alors qu'il attendait une réponse, rien ne me venais à l'esprit et je ne pouvais pas m'empêcher de le dévisager. Si cela avait été n'importe qui d'autre, la personne aurait eu le droit à une réponse cinglante mais là, il s'agissait de logan, de Mon Logan celui que j'avais tant aimé et que je ne pouvais cesser d'aimer encore aujourd'hui alors que je ne devrais pas. Il avait toujours eu le tic de me faire perdre tous mes moyens lorsque j'étais adolescente et aujourd'hui c'était toujours le cas.
En partant pour New-York, je voulais tourner la page, aller de l'avant, j'avais même rencontré un homme merveilleux mais là, en me tenant en face de lui, j'avais le cœur brisé comme aux premiers jours de notre séparation et tous ces sentiments que je pensais enfouis profondément remontaient, il n'avait fallut qu'un passage éclair dans ses bras pour que tout remonte. Ça avait toujours été le cas avec lui, un rien me refaisais tomber sous son charme et je pense que ce sera toujours le cas. Parce que tu crois que je peux oublier ça ? J'avais dis cela sur un ton calme mais accusateur. Il pensait vraiment que je pouvais ? Même si je le voulais, je ne pourrais pas car quoi qu'on en dise, quoi qu'il se passe, il fera toujours partie de moi. Il pensait que parce que j'étais celle qui était partie, cela voulait dire que cela avait été plus facile pour moi? Eh bien non. Lorsque je sortais je faisais toujours en sorte d'avoir bonne mine, je paressais limite heureuse mais en rentrant chez moi je m'effondrais, je ne comptais plus le nombre de fois où Marley ou Chloé, parfois même les deux, tentait de me remonter le moral qui était au plus bas. C'est peut être pour ça que finalement les gens choisissent de ne pas se marier jeune, parce qu'en cas de séparation, ce qui est presque toujours le cas, cela fait mal, beaucoup trop mal et qu'ils ne veulent pas être détruit si jeune.Qu'es-ce que... Qu'es-ce que... Bordel qu'es-ce que tu fais-là ?! Lui d'habitude si confiant, si sûr de lui, il venait de dire cette phrase en balbutiant, je ne savais pas si je devais trouver ça mignon ou si au contraire je devais m'inquiéter parce que cela voudrait signifier qu'il est en colère... A vrai dire ... Comment lui annoncer que je revenais pour de bon et que par conséquent, nous serions amenés à nous croiser souvent.. Même moi j'avais n'avais pas pensé à cela avant de me décider à revenir ici. La meilleure façon de lui dire, c'était d'être directe En faite, je ré-emménage en ville Cela n'avait pas été si difficile finalement de le lui dire, le plus stressant allait être d'attendre sa réaction qui n'allait pas tarder à arriver. En attendant, je continuais de le regarder comme si je ne l'avais jamais vu auparavant. Ce qui n'était pas le cas car je connaissais les traits de son si beau visage par coeur parce que je m'étais souvent amusée à le regarder dormir lorsque je me réveillais à ces côtés avant lui. Je n'avais jamais été fatiguée de le regarder, on aurait pu me demander de le regarder des heures que cela ne m'aurait pas dérangée car apprendre tout de lui ne me lasserais jamais. J'aurais pu dire pareil de son caractère mais il semblait si différent que je n'étais pu certaine de véritablement le connaître. J'aurais voulus lui poser une question, mais j'avais bien trop peur de la réponse , j'aurais aimé lui demander comment il en été arrivé là... mais j'étais effrayée qu'il me dise que c'était de ma faute ce que j'aurais du mal à supporter. tu as changé, tu sembles tellement différent.. C'était un peu près ma question mais formulée différemment. Je redoutais la réponse mais à un moment ou à un autre il faudrait bien commencer à mettre les choses à plat alors autant le faire une fois pour toute même si cela semble vraiment effrayant. Différent, il semblait l'être mais une chose est restée la même, il est là pour me venir en aide. Il l'a toujours été avant et même si je l'ai abandonné, il ne m'a littéralement pas laissé tomber, à deux reprises, il semblait finalement ne pas être si éloigné que ça du Logan qui hante mes pensées ..

❝ This is the way you left me I'm not pretending. No hope, no love, no glory... No Happy Ending. ❞

« Parce que tu crois que je peux oublier ça ? » Son ton accusateur me rassurait, comme si cela pouvait être une évidence pour moi. J'étais perdu, je ne savais plus quoi penser de la situation. Il y a quelque jour cette scène m'aurait semblé utopique. Un instant je prenais un verre pensant finir mal et rentrer tranquillement chez moi, un autre elle se trouvait en face de moi... Comme si c'était normal qu'elle soit là après tout ce temps. C'était troublant. Je ne réalisais pas, je ne voulais pas admettre que c'était elle, que c'était Lily. « J'ai pas eu de mal à me l'imaginer. » Je répondais toujours sèchement, une partie de moi ne voulait pas lui répondre ainsi mais c'était plus fort que moi. Il fallait qu'elle ressente à quel point j'avais été blessé, à quel point son départ m'avais touché. J'aurais voulu faire comme si de rien était, tout était une question de fierté ce qui me semblait impossible. Impossible de paraître comme un bien heureux, comme celui qui au bout de toute ces années avait accepté sa décision et surtout avait fini de souffrir. C'était Lily. Je voulais la rendre responsable de son départ. Jamais, au grand jamais je ne m'étais remis en question par rapport à ça. Pour moi sa décision concernant son départ était basé sur un simple coup de tête. Plus les années passaient moins l'éventualité d'un retour de la jeune femme était encore envisageable. Je savais que je l'avais perdu pour toujours. Je savais au fond que j'avais tout avoir dans cette affaire, qu'elle avait du souffrir et surtout ça me faisait mal de me dire qu'elle avait été malheureuse... Pendant combien de temps ? Seule elle le savait. J'avais été aveugle, je n'avais rien remarqué. C'était surement ça le plus triste dans toute l'affaire. Je n'arrivais pas à décrypter ses émotions sur le moment, Lily avait toujours été quelqu'un de fort qui gardait tout pour elle. Je l'avais rarement vue pleurer sauf pour notre mariage mais là c'était des larmes de joies. Notre mariage... Je me faisais du mal mais dans mon porte-feuille j'avais toujours une petite photo d'elle que j'avais pris ce jour-là. Avec le temps, elle avait jaunie mais sa beauté quand à elle était resté intact. Comme après toutes ces années, elle n'avait pas changé. Elle était juste encore plus jolie qu'avant. On m'enviait à l'époque de sortir avec elle, mes copains s'amusaient toujours à me charrier en demandant quand es-ce que j'allais la larguer. Une fille comme Lily, ça se garde. Quand on ne s'appelait pas Logan, bien-sur. J'étais en colère de la voir ici. J'étais en colère parce que je savais pas comment réagir, je n'avais pas été préparé à ça. Je n'avais jamais été préparé à son retour. Je lui en voulait en quelque sorte d'être là, pourquoi était-elle là ? Était-ce pour ces fichus papier du divorce ? Ou était-ce pour autre chose ? Nous étions toujours mariés après tout. Ma tête allait exploser avec toutes ces questions qui ne cessaient de tournoyer, toutes ces questions sans réponses. Maintenant qu'elle était là, je pouvais avoir toutes les réponses que je voulais. C'est alors que je pris la parole, en balbutiant, chose qui ne m'arrivais jamais. Je m'étonnais moi-même, je perdais tous mes moyens. « A vrai dire... » je la fixais, cela pouvait être très déstabilisant mais je ne détachais plus mon regard d'elle. Elle cherchais ses mots, ce qui ne faisait qu'accentuer mes battements au niveau de mon coeur. Je n'avais plus un coeur mais une bombe. Tic, tac, tic, tac... « En faite, je ré-emménage en ville. » BOUM. Pour être direct, ça avait été direct. Nous deux réuni dans la même ville... J'aurais eu envi de lui demander de me pincer mais ça aurait été certainement très déplacé de ma part. En quelques secondes, j'eus le temps de me remémorer les nombreuses fois où j'étais venu voir son frère pour avoir des nouvelles d'elle. J'avais bien du mal à lui tirer les vers du nez car forcément il était tenu de ne rien me dire. Il se contentait juste d'un "elle va bien, ne t'en fais pas. " Sept mots qui avaient le don de me rassurer. C'était grâce à cette phrase que je ne m’inquiétais pas, tout ce qui m'importais c'était de savoir qu'elle n'était pas en danger, qu'elle n'était pas malheureuse et surtout qu'elle allait bien quoi. « Wow. » C'était tout ce qui était sortit de ma bouche, wow. J'étais en état de choc, il n'y avait vraiment qu'elle pour me mettre dans tous mes états en l'espace d'une dizaine de minutes. « Je veux dire, wow te revoilà "déjà" au bout de... Sept ans. Incroyable ! » lui dit-je avec un ton sarcastique et un demi-sourire qui était incontrôlable au vue de la situation. C'était nerveux, toutes mes réactions ce soir étaient nerveuses. Je quittais mon regard de Lily, mon regard était attiré par le verre qui se trouvais sur le bord du comptoir. C'est alors que je passa devant elle pour le prendre puis je fini par l'avaler cul-sec. « Aaaah, tout de suite ça va mieux. Excuse-moi, j'suis devenu un peu sans "gêne". » Un bon petit Whisky pure, il n'y avait rien de mieux pour se requinquer. Après ma période pétrification, je passais au stade où je faisais comme si ce qu'elle m'avais dit ne m'avais pas totalement atteint. C'était stupide mais si je ne le faisait pas, je serais probablement sur le sol évanouie après la digestion, d'une telle nouvelle. C'était difficile à digérer que nous allions vivre dans la même ville à partir de maintenant. J'avais tellement espéré que ce moment arrive un jour mais cette fois je savais que c'était différent. « Tu as changé, tu sembles tellement différent... » Je ne savais pas qu'elle sens avait sa phrase. Avait-elle remarqué mon nouveau moi, l'after Lily ou justement était-elle aveuglé et elle voyait en moi une toute autre personne, qui était passé à autre chose ? La seconde solution était certainement impossible. Je ne sentais pas l'alcool à plein nez, ce qui était extrêmement rare et en quelque sorte son jour de chance. Je ne savais pas quoi répondre, je la trouvait différente également. « Alors je ne suis plus l'étalon que j'étais autrefois ? Dur. [...] Je dois avoué que toi aussi tu as changé, tu semble plus... Tu semble mieux. » J'avais retrouvé mon calme, il n'y avait vraiment rien de mieux qu'un bon petit verre. C'était vraiment le bordel. Il y avait des milliards, de millions, de milliers de choses que j'avais envie de lui dire. Mes mots me brisais, c'est vrai qu'elle semblait mieux. Mieux sans moi. « Je comprend mieux pourquoi t'est partie. » dit-je d'un air sérieux, tout en la regardant droit dans les yeux, mes mots me brisaient vraiment car ils exprimaient tout simplement la réalité. Après mes quelques mots, je fis signe au serveur de servir deux verres sans même lui demander ce qu'elle voulait. Je savais très bien ce qu'elle voulait, je la connaissait par coeur après tout. New-York avait l'air d'avoir une sorte de pouvoir magique sur les gens, d'abord mon père puis Lily. J'allais réellement reconsidérer la question quand à un futur départ pour New-York... La blague. Comme si j'allais en être capable.

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher.

Pour le meilleur et pour le pire, c'était l'une des choses que l'on nous demande lors de la cérémonie d'un mariage, et après avoir vécue le meilleur j'étais partie lorsque le pire a commencé à pointé le bout de son nez. Je le savais, j'avais tout foiré en partant et par conséquent il semblait avoir ruiné sa vie, Logan qui me semblait si parfait que toute les filles m'enviaient; et qui là maintenant n'était plus le même, il sentait légèrement l'alcool, semblait épuisé, ce qui me faisais un drôle d'effet. Le voir comme ça me faisais de la peine et je n'arrêtais pas de me sentir coupable et le ton qu'il employait ne m'aidais guère. J'ai pas eu de mal à l'imaginer Eh bien tu imagines mal . Je lui répondis au TAC au TAC sans me soucier du ton que prenait ma voix, elle était devenue plus accusatrice, plus dur et surtout elle commençait à devenir froide. C'est tout à fait mon genre, lorsque je me sentais attaquée, ou sur le point de l'être je me mettais sur la défensive et sans que je m'en rende compte ma voix se mettait automatiquement sur le mode froid. Il ne pouvait que le savoir très bien, puisque la plupart du temps ça avait été avec lui que ça m'arrivait. Lorsque nous nous racontions nos histoires de cœur pour nous rendre mutuellement jaloux et bien que le temps ait passé, c'est une chose que je ne pouvais pas changer. Alors s'il commençait à vouloir jouer à ce jeu il pouvait être sûr que je mettrais les pieds dedans et nous aurions l'air d'adolescent qui malgré leur sentiment ne peuvent pas s'empêcher de se chercher et je dois admettre que dans ce domaine, nous excellions. Là il commençait plutôt fort en insinuant que je pouvais l'avoir oublié, franchement comme si cela était possible. La plupart de mes souvenirs sont avec lui, les meilleurs moments de ma vie se sont passés lorsque j'étais avec lui. Envisager de l'oublier c'est comme me demander d'oublier qui j'étais et même celle que je suis, car il a sans aucun doute modifié toute ma vie. Mon premier petit bisous était avec lui, mon premier coup de cœur était lui, mon premier vrai baiser était avec lui, mon premier petit copain était lui, ma première fois était avec lui.. Donc difficile pour moi de l'oublier de près ou de loin car après tout s'il y a encore une chose que je ne peux pas oublier c'est qu'il est mon mari, c'est à lui que j'avais décidé de confier ma vie et malgré tout ce qu'il se passe la seule chose que je regrette, c'est la tournure qu'on prit les événements. En revenant en ville, je savais que ça allait être dur, que j'allais devoir faire face à Logan mais pas ici, pas comme ça. Pas en étant dans une boite de nuit, pas sans m'être préparée psychologiquement, ni sans avoir préparé ce que j'allais lui dire... Même si j'avais préparé quelque chose, je ne suis pas bien sûr que j'aurais été capable de m'en souvenir car j'aurais sans doute perdu tous mes moyens dès que je l'aurais aperçu. Vous savez ce petit papillon que vous avez dans l'estomac, cette façon d'être regardé et de regardé l'autre, ce bonheur constant que l'on ressent dès qu'on le voit.. J'avais beau avoir un nouvel homme dans ma vie, jamais je n'avais pu ressentir ce que je ressens en sa présence, car même au bout de cinq ans, ce chatouillis dans l'estomac est toujours là tout comme le bonheur de le voir même si l'alcool semble l'avoir changé, je n'étais toujours pas guéri de lui, de lui de son charme qui ne mettrait pas longtemps à me faire succombé, même si c'était mal. On dit qu'un drogué ne peut pas se passer de sa drogue et qu'il ne l'oublie jamais et je pouvais dire que ma drogue mesurait dans les 1mètre75, cheveux châtains, des yeux bleus impressionnant dont le nom et Logan. A New-York, j'avais espéré que de ne pas parler de lui me ferait oublier la douleur de ne plus être avec lui et me ferait avancé et ça avait plutôt bien fonctionné. Il semblait que je n'ai pas bien retenu la leçon puisque j'en redemande en revenant en ville comme pour avoir une piqûre de rappel. Et ici, même si je ne parlais pas de lui, le fait de le voir sans être avec lui allait faire en sorte de réveiller cette douleur que j'avais juré avoir oublié. wow wow ? Mon retour lui faisait que cet effet là? Bizarrement ce petit mot eu pour effet de réduire ma culpabilité mais c'était sans compter sur la phrase qui allait suivre. Je veux dire, wow te revoilà "déjà" au bout de... Cinq ans. Incroyable ! Oui et bien tu sais ce qu'on dit: vaut mieux tard que jamais encore une phrase dîtes au TAC au TAC,, à croire que cela ne m'allait pas car je rentrais de plus en plus dans son jeu. Sarcastique il voulait être, sarcastique je serais. Il me connaissait suffisamment bien pour savoir que je n'allais pas rester sagement sur place sans rien répliqué devant son attitude et ses paroles. Des adolescents je vous disais, nous allions redevenir des ados, purement et simplement jusqu'à ce qu'on se dise ce que nous avons sur le cœur et que l'un ou l'autre craque et parte. Mais nous étions devenus tellement doués qu'avec le temps nous pouvions désormais passer des heures à ce chercher, ce qui promettait une longue soirée. Alors qu'il passait devant moi, il prit la parole Aaaah, tout de suite ça va mieux. Excuse-moi, j'suis devenu un peu sans "gêne". dit-il après avoir bu cul sec son verre de whisky à en croire l'odeur. Son attitude me semblait tellement in-intéressé par tous ce qui se passait que j'en perdis mes moyens. Pour toute réponse il n'eut pour le moment que le droit à une grimace suite à l'odeur qui me parvenait, mais une autre n'allait pas tarder à arriver. J'essayais juste de choisir les bons mots pour ne pas être blessante, mais après tout peut être fallait il que je sois aussi désagréable que lui pour qu'il me parle réellement. Tu sembles parler en connaissance de cause... Ne t'excuse pas tu ne me dois rien et puis je t'ai déjà vu encore plus sans gêne donc il en faudra plus pour me choquer. Je sais son désolée devait être ironique mais je me devais d'y répondre comme je devais répondre à sa satisfaction d'avoir terminé son verre. Alors je ne suis plus l'étalon que j'étais autrefois ? Dur. [...] Je dois avoué que toi aussi tu as changé, tu semble plus... Tu semble mieux. Mais qu'est ce qu'il voulait à la fin, je ne comprenais pas son attitude et je dois admettre que j'avais hâte de le comprendre. Pour le moment j'allais me contenter de rentrer d'avantage dans son jeu. Toi qui était le plus grand fan de toi même, tu ne t'aimes plus? Tu as raison c'est dûr. Mais ne t'inquiète pas je suis sûr que l'étalon est toujours là .. puis .. merci ? j'avais dis cette dernière phrase en étant sceptique car je ne savais pas comment je devais le prendre. [i]Je comprend mieux pourquoi t'est partie. Il avait dit cette dernière phrase en étant tellement sérieux que je fus surprise surtout que ses yeux étaient plantés dans les miens. En quelques secondes je pu sentir les larmes me monter au yeux en repensant à tout ce qui avait précédé et succéder mon départ. Si je ne voulais pas me mettre à pleurer comme une madeleine il fallait que je me ressaisisse , en secouant la tête j'espérais qu'il n'aurais rien remarqué. En étant aussi sérieuse que lui, je réussis à lui répondre Je ne crois pas que tu comprennes. Sans un mot de plus, il recommanda deux boissons au serveur, je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire en remarquant qu'il se souvenait de la boisson que je prenais.

❝ You've been the only thing that's right
In all I've done ❞

« Eh bien tu imagines mal. » Elle me répondait vite, de manière spontané. C'était son truc dans ce genre de situation, lorsque je lui lançait un pic, elle savait très bien quoi répondre sans même y réfléchir à deux fois. Je savais toujours démêler le vrai du faux dans ses paroles bien qu'elle me mentais que très rarement ce qui facilitait la tache. Je n'avais pas surenchéri puisque je savais comment tout cela allait se terminer. Lorsque nous nous prenions la tête, on commençait pas de petits pic et souvent nous finissions par nous crier dessus. La première phase était le changement de ton de la voix de Lily, c'était comme si il y avait plusieurs grade, plus je la provoquait plus elle devait froide et agressive. Nous étions dans les premiers grades et il était encore trop prématuré de la mettre dans tous ses états avant que nous passions au plat de résistance. Je savais d'avance que nous n'allions pas rester comme ça à nous regarder dans le blanc des yeux. Nos retrouvailles allaient être épic, digne des plus belles scènes de film d'amour tragique. Son départ avait tout chamboulé dans ma vie, comme si une partie de moi était partit avec elle. Elle est ma moitié, mon âme-soeur et c'est pour cela qu'il y a six ans je lui avait demandé en mariage. Je savais que c'était la bonne pour moi et qu'il n'y en aurait pas d'autres après elle. Je m'étais mis le doigt dans l'oeil. Elle était toujours la bonne pour moi mais malheureusement il y en avait eu d'autre après elle. Des filles de passages puis Mary. Comme Lily était la bonne pour moi, ma rupture avec cette dernière était à cause d'elle. Tout avait été à cause d'elle depuis qu'elle avait décidé de s'éloigner de moi parce que moi je n'étais pas encore prêt à m'éloigner d'elle. « Oui, eh bien tu sais ce qu'on dit : vaux mieux tard que jamais. » encore une fois je n'avais rien dit suite à cela. Nerveusement j'étais devenu sarcastique quoiqu'être sarcastique était ma nature mais pas celle de Lily. Si je la rendait ainsi c'est qu'il y avait bien une raison. Mon coeur ne cessait de battre pour elle, encore il bâtait la chamade. A chaque fois qu'elle se trouvait auprès de moi, mon coeur ne cessait de faire des bons. A l'époque c'était ainsi et encore maintenant c'était comme cela. Mes sentiments pour la blondie étaient resté intact, je ne dirais pas comme au premier jour parce que c'était encore plus fort que ça. Malgré tout je ne pouvais m'empêcher au fond de moi, de me sentir en colère. Qu'es-ce que j'avais fait de si mal pour qu'elle s'en aille comme ça. Cinq ans. Cinq ans c'était long, c'était cinq fois douze mois, cinq fois cinquante deux semaines, cinq fois trois soixante cinq jours... C'était très long. La blessure qu'elle m'avait fait ne s'était jamais refermé, pas de cicatrice juste une immense douleur qui vous prenait de partout. Personne n'avait su combler le manque qu'elle avait laissé, j'avais beau essayer de la détester de toute mon âme mais j'en était incapable. C'était jusqu'à ce que la mort nous sépare. Ces mots étaient véridique. Nous étions liés à jamais. « Tu sembles parler en connaissance de cause... Ne t'excuse pas tu ne me dois rien et puis je t'ai déjà vu encore plus sans gêne donc il en faudra plus pour me choquer. » « Il faut dire que boire est devenu une habitude dont il va falloir t'habituer si tu comptes rester longtemps. » annonçais-je directement après ses dires. Je ne me considérais pas comme alcoolique à plein temps, je ne pensais pas avoir besoin d'aide et si je ne m'étais pas renfermé dans l'alcool, je serais certainement dans mon lit sans bouger le moindre petit doigt dans un état plus que pitoyable. Je n'aurais jamais pensé finir ainsi, dans tous mes états. Que voulez-vous l'amour fait pousser des ailes et lorsqu'il n'est plus, on s'écrase brutalement contre le sol. « Toi qui était le plus grand fan de toi même, tu ne t'aimes plus? Tu as raison c'est dûr. Mais ne t'inquiète pas je suis sûr que l'étalon est toujours là... puis... merci ? » « Ce que j'aimais le plus en moi, c'était toi. » dis-je sèchement. « Tu vois tout ne se passe pas comme on le voudrais, Grayson. » je l'avais appelé par son nom de jeune fille car pour moi depuis qu'elle avait envoyé les papiers du divorce, c'était comme si nous l'étions. C'était ce qu'elle voulait et dieu seul sait à qu'elle point j'avais pu boire ce jour-là. J'étais dur avec elle mais elle ne m'avais pas laissé le temps de me préparer lorsqu'elle m'avait laissé cette lettre comparé au temps qu'elle m'avais laissé pour l'oublier. Je ne détachais pas mes yeux de son regard. Ses yeux gris/bleu étaient les plus magnifiques que j'avais vue même lorsqu'ils étaient remplit de larmes comme à cet instant précis, je ne pouvais m'empêcher de les trouver magnifiques. Je l'avais certainement blessé mais le pire c'est que je ne m'en voulais pas. Je pensais chacune de mes paroles, j'assumais chacun de mes faits et gestes, autrefois je l'aurais prise dans mes bras mais actuellement je n'en voyais pas l'utilité. Je ressentais tout de même un peu de culpabilité de la mettre dans tous ses états elle aussi, au fond de moi j'aurais eu envie de la prendre dans mes bras afin de la rassurer, de lui faire comprendre à quel point elle m'avais manqué mais je ne devais pas faiblir. Je devais camper sur mes positions. Lily s'était mise à secouer sa tête certainement pour que je ne remarque pas qu'elle était sur le point de craquer. Je la connaissais par coeur, en large, en long et en travers. « Je ne crois pas que tu comprennes. » dit-elle d'un ton sérieux et d'une voix encore brisé par les émotions. Je ne savais pas ce que cette phrase pouvais signifier mais elle avait l'air de cacher de nombreuses choses. Comme si je devrais en savoir plus. Je me mis alors à commander deux verres parce que je sentais que c'était indispensable pour la suite des évènements. Le serveur se mit alors à s'exécuter et il ne mit pas longtemps avant de nous servirs nos consommations. Je cru apercevoir l'espace de deux secondes un léger sourire sur le visage de Lily. « Que je comprennes quoi ? Que tu es partie parce que tu pensais que je ne te regardais plus de la même façon, parce que tu sentais que la fin allait approcher et que tu m'as laissé juste une lettre pour m'expliquer tout ça. Je pense que j'ai compris le message surtout avec les papiers du divorce, je dois dire que tu m'avais pris de cour ce jour-là. » je ne savais pas réellement définir le ton que j'avais eu en prononçant cette phrase, c'était comme si le moment de s'expliquer était sur le point d'arriver. J'étais à la fois sarcastique et froids, un mélange très peu commun et pourtant je l'avais réussi avec brillaux. « Je ne vois pas ce qu'il y a pas de plus à ajouter, tu es mieux sans moi apparemment et tant que tu es heureuse, je le suis. » je ne cessais d'être froid avec elle, Lily ne méritais pas ça comme je ne méritais pas qu'elle me fasse ses "adieux" sur un vulgaire bout de papier. « Je pensais juste que j'aurais eu un peu plus de considération après ce que nous avions vécu, avouons-le une lettre c'est un peu brouillon pour gâcher ce que nous avions construit. » j'essayais de faire ressortir ce que je pensais d'un ton sec mais en même temps calme, je ne voulais pas partir au quart de tour comme j'avais l'habitude de le faire. J'essayais de paraître plus mature avec des phrases qui n'étaient pas digne d'un tel mot car au finale je savais très bien que je serais le premier à craquer, que les mots allaient dépasser ma pensé.

Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher.

On pense que tomber amoureux c'est simple, qu'il suffit d'aimer et d'être aimé pour que tout fonctionne comme on veut. Mais c'est pas le cas, l'amour c'est dur et ça fait mal, un mal qu'au final on souhaiterait ne jamais avoir connu. C'était comme ça que je le voyais pour le moment, je voyais l'amour comme une douleur intense que je ne pensais jamais éprouver en rencontrant Logan. En même temps, lorsque je l'ai rencontré je ne pensais pas l'aimer autant, je ne pensais pas qu'il pourrait compter à ce point pour moi et quand j'ai commencé à l'aimer je ne pensais pas le quitter brutalement comme ça avait été le cas. C'est suite à cet événement que je m'étais dis que l'amour c'était de la connerie pour midinette et que plus jamais je ne voudrais souffrir comme j'avais souffert pour Logan mais je préférais avoir souffert plutôt que de ne l'avoir jamais rencontré. En partant, je savais qu'un jour je reviendrais et que je devrais lui faire face, que je devrais lui avouer tout et à ce moment précis je ne savais pas du tout comment est ce que je pourrais bien lui expliquer sans fondre en larme comme une petite fille qui viendrait de perdre son doudou et ce n'était vraiment de partir dans le sentimental pour le moment. Au contraire, on pouvait dire que là nous reprenions notre activité favorite qui consistait à être le plus désagréable possible et à ce chercher des noises. Avec moi, il savait parfaitement s'y prendre, il savait que lorsqu'il commençait à mal me parler ou quelque chose dans le même genre je ne mettais pas longtemps à faire pareil ce qui pouvait vite partir dans des petites gueguerres puériles que nous aimions tant. Lorsque c'était lui qui commençait à me chercher, j'avais quelques étapes avant d'en être à son niveau car à chaque fois je voulais essayer de me retenir en me disant qu'une dispute de plus n'arrangerait rien, mais je pouvais pas changer ça, c'était plus fort que moi il fallait absolument que je la ramène. La première étape était le changement de ton de ma voix qui au fur et à mesure devenait plus froide et cassante répondant parfaitement à l'intonation de la voix de Logan, la seconde étape était de répondre sans prendre le temps de réfléchir à mes propos qui au final pouvaient être blessant ou même parfois sans rapport direct et qui voudrait donc dire que je lui reproche une autre chose. La troisième étape était la façon de je le regardais, plus la discussion serait tendue et plus mes yeux se transformeront en mitraillettes qui voudraient le tuer. La quatrième étape et pas la moindre est ma gestuelle lorsque je suis vraiment dans son jeu je ne peux m'empêcher de bouger ou de me tripoter les doigts. La dernière étape c'est quand je fais ces quatre étapes en même temps, alors là si ça arrive tous aux abris parce que ça pourrait ne pas être très beau à voir surtout que nous avons tendance à être très têtue et l'un comme l'autre ne voudrait pas lâcher le morceau avant l'autre. Je fus de constater qu'il n'avait pas oublier ce petit détail de moi puisqu'il lâcha l'affaire sur nos deux premiers semblant sujet de conversation, il devait se dire qu'il fallait garder son énergie pour quand on arriverait au sujet bien plus épineux qu'un qu'est ce que tu fais là, son obsession à croire que je l'ai oublié en étant partie ou encore son sarcastique quoi déjà de retour. C'était certes des discussions plus ou moins importante dont on aurait pu polémiquer dessus durant des heures mais fut comment c'était parti chacun de nous aurait déjà été énervés et nous n'aurions pas pu parler des sujets qui nous tiennent à cœur. C'est à dire des réponses à ses questions pour lui et pour moi ... je ne sais pas, peut être lui avouer la vérité que j'avais eu si peur de lui dire il y a cinq ans et une vérité qui j'en suis sûr ne l'aurait pas effleuré étant donné que ce n'était pas quelque chose de voulut et qui au final n'avait pas eu lieu avant que je ne puisse lui en parler. Il faut dire que boire est devenu une habitude dont il va falloir t'habituer si tu comptes rester longtemps Te voir boire je pourrais m'y habituer même si tu sais ce que j'en pense mais par contre l'odeur ça risque d'être plus délicat Ce que j'en pense ? Comme beaucoup, je ne suis pas contre un verre de temps en temps mais pas jusqu'à s’enivrer tous les jours pour ne plus tenir debout et ressembler à une loque. A vrai dire, l'alcool m'avait toujours un peu effrayée peut être à cause du fait que mon père avait été un alcoolique qui était à chaque fois tellement saoul qu'il était incapable de s'occuper de sa famille. Cette anecdote, Logan l'a connaissait très bien et il savait donc très bien que si je devais le voir saoul souvent cela me ferait quelque chose, du moins, j'espérais qu'il s'en souvienne. Ce que j'aimais le plus en moi, c'était toi. Une petite remarque il n'avait fallut que cette remarque pour que mon coeur ce serre comme s'il était près à exploser. Cette petite remarque eut pour effet de me faire douter sur les raisons de mon départ et de me faire imaginer ce qui se serait passer si jamais j'étais restée à Sutton, à ses côtés. Imaginer, je ne pouvais pas ça ferait trop mal de se rendre compte de tous ce qui était parti. Je ne pouvais pas lui répondre, je ne savais pas quoi lui répondre, il devait s'être rendu compte de mon malaise parce que généralement dans ces cas là, je baissais les yeux dans le vain espoir que quelque chose sorte. Il reprit donc la parole sans que je ne puisse répondre à cette petite remarque qui venait d'avoir un impact énorme sur tout. La seule chose que j'aurais pu lui dire c'était d'arrêter, comme pour dire à un enfant de dire d'arrêter de dire des bétises, alors que là je doutais que cela en soit. Tu vois tout ne se passe pas comme on le voudrais, Grayson. Mon coeur n'allait visiblement pas pouvoir tenir cette confrontation, il allait me lâcher bien avant. Le fait qu'il m'appelle par mon nom de jeune fille me fit un choc car on ne m'avait plus appeler comme ça depuis des années, depuis que j'avais pris son nom de famille en réalité. Nom de famille que je n'avais jamais enlevé à vrai dire et lorsque l'on me demandais pourquoi est-ce que j'avais un nom de famille composé je disais simplement que c'était compliqué, comme ça je ne mentais pas mais je ne racontais pas toute l'histoire de ma vie. Une réponse, il me fallait vite une réponse à lui donner car je n'allais pas rester plantée là comme un piquet à le regarder pendant des heures Logan je .. tu as raison, rien ne se passe comme on veut sinon on ne serait pas là aujourd'hui .. Je n'avais tout simplement pas pu répondre à sa petite remarque, j'aurais pu lui dire que j'étais désolée que cela n'aurait pas été assez et je ne savais pas quoi dire d'autre, donc ne pas finir ma phrase m'avait semblé être une bonne idée sur le moment. Et puis cela me laissait du temps pour formuler une nouvelle phrase si jamais il voulait que je termine celle-ci. [i]Que je comprennes quoi ? Que tu es partie parce que tu pensais que je ne te regardais plus de la même façon, parce que tu sentais que la fin allait approcher et que tu m'as laissé juste une lettre pour m'expliquer tout ça. Je pense que j'ai compris le message surtout avec les papiers du divorce, je dois dire que tu m'avais pris de cour ce jour-là. Le voilà, le moment le plus redouté de la soirée, celui où on commence à mettre les choses à plat et à s'emporter à cause de nos sentiments qui mêlent amour, haine et tout le reste, ne vous ais-je pas dis que l'amour c'était compliqué? Tu as pas la moindre idée de ce qui m'a poussé à partir .. et je sais qu'une lettre ce n'est pas ce que tu méritais mais je ne savais pas quoi faire d'autre .. J'avais préféré ne pas parler des papiers du divorce, pas tout de suite ce n'était pas le bon moment. Je ne vois pas ce qu'il y a pas de plus à ajouter, tu es mieux sans moi apparemment et tant que tu es heureuse, je le suis. Tu n'as pas l'air heureux et je le suis pas, ça ne sert à rien de se voiler la face tu ne crois pas ? Être mieux sans toi ? Tu as d'autre connerie du même genre à sortir ou on s'arrête là ? Je m'étais emporté et ce n'était pas bon, être mieux sans lui il plaisantait là j'espère. Il fallait que je me ressaisisse parce que sinon les choses pourraient dégénérer plus vite que prévu. Je pensais juste que j'aurais eu un peu plus de considération après ce que nous avions vécu, avouons-le une lettre c'est un peu brouillon pour gâcher ce que nous avions construit. Et moi j'aurais pensé que tu aurais remarqué que ça n'allais pas parce que j'avais fais une fausse couche ... comme quoi nous étions tous les deux à côté de la plaque.. Tout de suite à la fin de ma phrase, ma main vint se plaquer sur ma bouche, je venais de réaliser que j'avais dépassé les bornes, je n'aurais jamais dû lui dire comme ça, ni tout court en réalité. Les larmes que j'avais ravalé plus tôt remontaient et je n'aurais aucun moyen de les stopper. Penser à ça me mettait dans tous mes états alors en parler c'était pire, je suppose. En effet, personne n'avait été au courant de cet incident, je ne voulais pas qu'on me regarde en pitié et puis je ne voulais pas le dire à quelqu'un d'autre qu'à lui. C'était chose faite mais pas de la bonne manière car je ne savais pas du tout comment il allait prendre cet aveux qui avait cinq ans de retard. Cette fausse couche était survenue trois semaines avant mon départ et je l'avais donc appris un peu plus d'un mois avant mon départ. Je voulais attendre le bon moment pour en parler avec lui, je savais qu'il travaillait dur pour le magasin et comme notre journée anniversaire de rencontre tombait trois semaines après, j'allais attendre là pour le lui annoncer, malheureusement je n'avais jamais pu le lui dire. C'était arrivé un jour où j'étais seule à la maison et où j'avais ressentis de violentes douleurs à l'estomac, lorsque j'étais arrivée à l'hôpital les médecins me firent passés des examens tout en me débitant des mots que je ne comprenais pas jusqu'à ce qu'ils m'annoncent que malheureusement je venais de faire une fausse couche et qu'ils préféraient me garder en observation et me faire ressortir le lendemain. Je n'avais pas pleuré, j'avais attendu d'avoir laissé un message à Logan sur son téléphone où je lui disais que je passais la nuit chez Ryan et que je rentrerais le lendemain. Après avoir raccroché, là oui, je m'étais écroulée en sanglot et à vrai dire j'aurais aimé avoir Logan près de moi mais je savais qu'il avait beaucoup de travail car le magasin avait des soucis et donc, je ne voulais pas le déranger pour quelque chose qu'il ignorait. D'un vague geste de la main, j'effaçais une larme qui roulait sur ma joue en attendant une réponse de sa part, réponse que je redoutais.

❝ Don't say this won't last forever
You're breaking my heart, you're breaking my heart
Don't tell me that we will never be together
We could be over and over, we could be forever ❞

Je l'aimais, comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinéma. C'était indescriptible à quel point je pouvais l'aimer. Mon amour pour elle me détruisais, me brisais, me contrôlais. J'étais dépendant d'elle, même après toutes ces années où elle était loin de moi, je dépendais encore et toujours d'elle. A cet instant précis, elle avait le pouvoir de me retourner le coeur dans tous les sens qu'elle le souhaitais. Chacun de ses mots, chacun de ses gestes auront forcément un impact sur moi. Ma dépendance à l'alcool, c'était elle qui me l'avais engendré. Elle était le nombril de mon monde, c'était ça le problème. Depuis que je l'est rencontré tout tournais autour d'elle. Si j'avais été un héro, ma faiblesse aurait été encore et toujours elle. Des méchants seraient allez la kidnappée et j'aurais été la sauver. Nous aurions été dans un film à l'eau de rose, notre mariage aurait certainement fonctionné. Nous serions certainement dans une maison avec deux enfants et un chien, j'aurais été un homme d'affaire qui aurait abandonné sa passion du surf pour les besoins de sa famille et elle aurait été la femme au foyer modèle typique à la desperate housewiwes. C'était l'image que m'inspirais le mot, mariage. Il faut dire que le notre maintenant se résumais à une bouteille de whisky et de la solitude. Je ne savais même s'il était encore question de mariage, ce que le nom "Tate" pouvait encore représenter à ses yeux. Au fond avais-je réellement envie de le savoir ? Non, je n'avais pas envie. Tout ce que je savais c'est qu'elle était là en chair et en os, qu'il était temps de rendre des comptes et que la tension était à son comble. Ce qui était bien avec le temps c'est que je savais quand il fallait que je m'arrête lorsque Lily commençais à s'emballer. Comme à ce moment précis où j'allais laissé quelques début de conversation de côté, où je m'étais résigné à ne pas répondre ayant peur que les choses ne s'envenime trop dès le départ. « Te voir boire je pourrais m'y habituer même si tu sais ce que j'en pense mais par contre l'odeur ça risque d'être plus délicat. » « Tu sais c'est comme tout, avec le temps on s'y fait. » Cette phrase avait un double sens car ça l'attaquait directement. A son absence je m'y était fait mais au grand jamais je n'avais oublié quoi que se soit. Je n'avais pas oublié à quel point elle était belle au réveil, quand elle souriait, quand elle était en train de s'acharné après l'aspirateur ou encore la vieille voisine qui n'arrêtais pas de nous accuser de tout et de rien. Je n'avais rien oublié car tout simplement notre histoire du début jusqu'à la fin ne s’oubliait pas. Je savais très bien que ma dépendance à l'alcool lui ferait quelque chose mais c'était ma façon à moi de faire voir au monde entier à quel point je souffrais. Ce dont elle savait très bien de son côté c'est que j'étais capable de tout pour la récupérer, j'étais capable même de mettre ma fierté de côté pour qu'elle revienne une bonne fois pour toute. Je ne comptais même plus le nombre de fois où je m'étais battu pour sauver son honneur, elle même ne savais pas le nombre exacte où ma jalousie avait pris le dessus sur le reste. « Logan je... tu as raison, rien ne se passe comme on veut sinon on ne serait pas là aujourd'hui... » Je savais qu'avec ce que je lui avais dit quelques secondes plus tôt, je l'avais déstabilisé. Il n'y avait qu'à compter le temps qu'elle avait mis à me répondre, cette façon qu'elle avait eu de me fixer. C'était ce que je voulais. J'aurais tellement voulu que tout soit comme avant, je me suis toujours demandé ce que nous serions devenu. J'étais certains que nous nous serions séparé à la Lynette et Tom car on avait beau s'aimer, il y avait toujours un temps où il fallait que l'on fasse une pause parce que nos caractère étaient trop... différent. Parfois nos différences faisaient notre force, d'autres fois elles nous brisaient et souvent nous manquions de communication entre nous. C'était ça le truc, on avait peine à exprimer nos sentiments et lorsque ça sortait, ça avait l'effet d'une bombe. « Tu n'as pas la moindre idée de ce qui m'a poussé à partir... et je sais qu'une lettre ce n'est pas ce que tu méritais mais je ne savais pas quoi faire d'autre... » c'était certainement ce qu'on ne voulait pas mais voilà j'avais fini par ouvrir le bal comme je savais si bien le faire. Mes émotions l'emportais toujours sur mes mots et pour moi, il était temps d'arrêter de tourner autour du pot. « Un face à face aurait certainement été plus dur mais au moins ça aurait été directe. » je me montrais froids et sans pitié. Je me devais d'être ainsi si je voulais obtenir ce que je voulais. Nous étions redevenus deux adolescents, ce que nous étions encore lorsqu'elle était partie alors c'était normale que nous allions régler cela un pied dans le passé, l'autre dans le présent. « Tu n'as pas l'air heureux et je le suis pas, ça ne sert à rien de se voiler la face tu ne crois pas ? Être mieux sans toi ? Tu as d'autre connerie du même genre à sortir ou on s'arrête là ? » « On va s'arrêter là. » dit-je d'une voix un peu plus calme. c'était intense, j'en avais perdu la parole. Je la fixais droit dans les yeux, j'en perdais tous mes mots. Nous n'étions plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Lorsque je m'emballais plus personne ne pouvais m'arrêter et apparemment elle aussi, après tout lorsqu'il était question de jouer cartes sur table, nous n'étions pas si différent que ça. Et moi j'aurais pensé que tu aurais remarqué que ça n'allais pas parce que j'avais fais une fausse couche... Comme quoi nous étions tous les deux à côté de la plaque... mon coeur allait exploser, j'avais subit un choc comme si on m'avais poussé le haut d'un immeuble de quinze étages, si ce n'étais pas plus. Je ne pouvais pas affronter son regard, je ne pouvais plus la regarder en face, c'est pour cela que je me mis dos à elle. J'avais beau être un garçon des larmes me montaient aux yeux, je ne savais pas comment me sentir, j'étais embrouillé. Mon corps réagissait tandis que ma tête était sur le mode off. Comment avais-je pu ne pas être au courant d'un tel évènement ? Elle était tombé enceinte de moi et elle ne me l'avais pas dit. Elle avait perdu notre enfant et elle ne me l'avais pas dit ! Nous aurions pu être la famille dont j'avais toujours rêvé. J'étais hors de moi, je ne comprenais pas comment elle avait pu me cacher une telle chose. Je savais qu'à cette époque là tout était compliqué. Mon boulot me prenais tout mon temps et les affaires marchaient mal. J'étais absent. Je n'avais jamais pu penser à ce qu'elle avait pu ressentir, je faisais mon maximum pour être présent mais au finale on s'éloignait. Je n'aurais jamais imaginé qu'une telle chose aurait pu se produire. J'étais en colère pas contre elle mais contre moi. Néanmoins j'étais déçu d'elle parce que nous étions marier, ce n'étais pas comme si on se contentais de sortir ensemble. Je baissais ma tête et serrait mes poings, j'essayais de rester calme mais ça allait vraiment être difficile au vue de la situation. « Une fausse couche ? UNE FAUSSE COUCHE ?! » dit-je en me retournant brusquement. Je me m'étais à répéter ces trois mots qui étaient sortis de sa bouche. C'était comme si mon cerveau s'était mis à beuguer, le ton de ma voix augmentais. « Non mais tu te fou de moi ! Tu crois pas que j'aurais pu être mis au courant ? Tu t'en vas comme ça en emportant ce secret avec toi, comment tu crois que je devrais réagir hein ?! [...] Je ne sais même si je dois me mettre en colère ou avoir pitié de toi. » dit-je d'un ton des plus énervé tout en la fixant dans les yeux, il n'était pas question que je faiblisse. J'allais maintenant devenir incontrôlable, je le savais et ce n'étais pas pour autant que j'allais essayer d'être calme car ce qu'elle avait dit changeait tout, absolument tout. « Tu me... déçois ! » dit-je d'une voix brisé, comme si je n'avais plus assez de force pour m’énerver parce qu'au fond, elle n'avait pas besoin que je me mette dans un tel état. « Tu sais très bien que... J'aurais été là pour toi, Lily. Avec tout ce qu'on a vécue, t'avais pas le droit de vivre ça toute seule. » c'était le jour et la nuit, c'était à ne plus rien comprendre, un coup je venais sur mes grands chevaux, n'hésitant pas à la juger et un autre je redevenais posé, sortant mes belles paroles. J'étais comme ça, limite lunatique, passant du chaud au froids. « Tu... Tu le savais depuis longtemps que t'étais enceinte de moi ? Je veux dire avant... Ce qui s'est passé ? » dis-je en baissant les yeux, d'une voix assez hésitante. Je voulais des réponses, maintenant il n'était plus question de son retour mais de ce qui venait de se produire. De cette chose qu'elle venait de me dire. Un enfant, ce n'étais pas rien, une fausse couche ce n'étais pas rien. Je ne prenais pas ce genre de sujet à la légère surtout quand il était question d'elle, de Lily.

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