image : crédit obligatoire.

❝ I’ll be there for you, cause you’re there for me too. ❞
« Logan, pourquoi papa il est jamais là ? » « [...] Parce que c'est un crétin. » Je n'y allait pas par quatre chemins, ma soeur souffrait plus que moi de son absence. Je l'avais toujours détesté et je lui en voulait encore d'avoir abandonné maman. Il était partit lorsqu'il eu appris qu'il l'avait mis enceinte, monsieur avait réessayé un an plus tard de faire partit de nos vies mais il avait fini par la remettre enceinte et se tiré une dernière fois. Apparemment être père ça ne l'avait jamais intéressé. J'aurais préféré qu'il ne revienne jamais pour que Sara et elle ne souffrent pas. A chaque avant de se coucher, j'entendais ma mère pleurer pendant qu'elle priait pour nous. Elle priait pour que nous soyons épargné des injustices de la vie. Sara aussi pleurait lorsqu'elle me parlait de lui, elle finissait toujours en larme parce que ses copines avaient un père et pas elle. Souvent je la serrait fort contre moi et elle s'endormait paisiblement. Nous n'étions pas des enfants voulu, des erreurs de la nature sauf bien-sur pour maman. Il m'avait offert le plus beau cadeau de la vie, une petite soeur, j'étais certains que si j'avais été enfant unique j'en aurais toujours rêvé. Nous étions proche même si on aimait bien se mener la vie dure. Néanmoins, je savais que je pouvais me reposer sur elle et elle savait que je serais toujours là pour elle. Always. « Pourquoi tu pleures ? » « Tu sais très bien pourquoi. » « C'est encore à cause de ce type ? J'vais lui faire sa fête à celui-là, il va pas comprendre ce qui lui arrive ! » « Non ! Tu ne feras rien, c'est mes affaires pas les tiennes. J'ai pas besoin que tu m'aides surtout si c'est pour te battes avec lui, ça ne servira strictement à rien. Crois-moi j'aurais plus envie de te tordre le cou plutôt que de me sentir mieux ! » Je savais que je l’agaçais lorsque je la sur-protégeais, comme si elle était encore une petite gosse de cinq ans. Dans ma tête elle était toujours ça, une petite enfant décapitant encore ses poupées barbies. J'étais le seul mâle de la famille, je me considérais donc comme responsable lorsqu'il arrivait quelque chose à mes deux femmes. J'étais très proche de maman ce qui n'était pas le cas de Sara. Elles étaient toujours en conflit alors que moi je passais mon temps à lui rendre la vie simple. C'était comme ça, personne n'était parfais après tout. « Tu vas où ? » « Retrouver papa. » « [...] Très drôle, j'ai presque failli te croire. » « C'est vrai. Je reviens à la fin de la semaine. Tu diras à maman que j'dors chez une copine. » « Il nous as abandonnés, Sara ! » « Je sais, mais j'ai besoin de le voir. » « Je viens avec toi. » Ce soir-là je l'avais laissé commencer ses propres erreurs. Elle avait quinze ans. Sara n'avait jamais cautionné ce qu'il avait fait à maman mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle le voit au moins une fois de ses propres yeux. Après de nombreuses recherches elle avait fini par trouver son adresse. Je ne voulais pas qu'elle affronte cela toute seule et j'avais envie qu'elle sache une bonne fois pour toute, quel homme il était. Il habitait à New-York. Une fois arrivé sur les lieux nous l'avions observé de loin. Monsieur avait reconstruit sa vie avec une nouvelle femme et surprise, deux enfants. Un garçon et une fille. Sara avait eu le coeur brisé devant cette scène et encore une fois j'avais du la réconforter. Nous n'étions plus rien pour lui et au vue de son bonheur qui se lisait sur son visage, il ne se préoccupait pas de si on allait bien ou pas. Les jours qui suivirent celui-ci, Sara ne mangeait plus, au point de devenir anorexique. Maman n'avait pas les moyens pour lui faire consulter une psychologue et avait donc décider de prendre ce rôle. Elle avait décidé de lui faire refermer cette plait ouverte avant de la perdre pour toujours. Elles eurent donc de longues discutions et c'est ainsi que leurs liens se sont renforcés. Sara avait réussi à s'en sortir et aller de l'avant. « J'veux sauver le monde. » Je me souviendrais toujours de ces quelques mots que la p'tite blonde me répètait sans cesse lorsqu'on était petit. "Moi je vais sauver le monde, moi je vais soigner tous les p'tits gens, moi je vais être la reine et offrir des remèdes à tous les malades ! " Sara était une fille brillante qui avait tout pour elle. C'était une vrai garce quand elle le voulait mais elle s'était toujours donné à fond dans ses études. Elle a toujours rêvé d'être médecin c'est pour cela que logiquement elle a suivit des études de médecine dans une fac qui nous coûtaient la peau des fesses. J'avais abandonné mes études à 18 ans et j'ai ouvert mon propre magasin de surf. Le surf ça avait toujours été l'une de mes plus grandes passions, alors que demander de mieux pour un passionné ? Maman avait enfin de l'aide de notre père pour financer les études de Sara. En même temps il n'eut pas vraiment le choix, je l'avais quasiment menacé de mort. Je pouvais me montrer persuasif lorsqu'il s'agissait de l'avenir de la p'tite blonde. « Je vais me marier ! » « J'serais demoiselle d'honneurs ? » « Tu crois quoi, tu vas pas être celle qui lance des pétales de roses sur les gens. » « Toutes mes félicitations, alors ! » Je savais que Sara trouvait que tout cela était précipité mais elle savait à quel point j'aimais Lily. Elle avait toujours su que nous finirions ensemble. C'est pour cela qu'elle se devait d'avoir un rôle important dans l'évènement qui allait marqué nos vies pour toujours. « Je suis là pour toi, Logan. » « Ça ne sera plus jamais pareil. » Un an plus tard et le conte de fée avait pris fin. On disait que toute histoire avait une fin... Je n'y avait jamais cru, je ne voulais pas y croire. J'étais détruit, une lettre c'était tout ce qui me restait d'elle. J'étais en colère comme je n'avais jamais été. Sara faisait tout pour me remettre sur pied mais il n'y avait rien à faire. J'étais mort. J'avais perdu ma moitié et rien ne pouvait me consoler. « Elle est entre la vie et la mort. » Une mauvaise expérience entre étudiants et voilà comment elle s'était retrouvé dans le coma. La mode en fac de médecine était de se réunir en petit comité dans un entrepôt désaffecté et de se donner la mort pendant quelques secondes pour voir comment c'est l'au-delà. Pour les ramener à la vie ils se faisaient choquer avec des défibrillateurs. Malheureusement mauvais calcul, Sara ne s'est jamais réellement réveillé. Elle est tombé directement dans le coma. Tout s'effondrait autour de moi, Lily n'était plus là et Sara avait un pied entre deux mondes. Je ne savais plus à qui parler, maman avait l'impression qu'elle avait déjà perdu son enfant et papa n'était même pas présent, pour pas changer les bonnes habitudes. Je me rendais tous les jours pendant douze longs mois à son chevet. Je lui parlait de l'actualité, de médecine, de tout et de rien. J'étais présent pour elle et je savais que quelque part au fond d'elle, Sara sentait ma présence. Je me sentais brisé de la voir dans un tel état. « Comment tu vas ? » « Mal si tu savais ! Je me suis prise une de ces cuites hier soir, mythique. » « Je vois tu t'es vite remise de tes douze mois de coma, c'est cool. » « Si t'est venu me faire la morale tu peux t'casser parce que te sens l'alcool à des kilomètres, alors tu m'épargneras les leçons de bonne conduite. » « Va te faire fouttre, paye-moi un verre au lieu de jouer à la victime. » Elle s'était enfin réveillé. Les médecins voulaient la débrancher mais je m'y était opposé. Heureusement parce que quelques jours plus tard, elle avait fait son grand retour. Quatre mois, ça avait été long. Elle passait son temps à faire la fête, boire, se droguer. Sara mesurait la chance qu'elle avait eu d'être en vie. Je ne lui faisait plus de leçon de morale, je m'assurais juste qu'elle allait bien et qu'elle avait conscience de ses limites. Je sombrais moi aussi dans l'alcool, je ne m'attachais pas aux filles que je rencontrais et j'avais fini par ranger mon alliance. Maman avait fini par retrouver l'amour et apparemment cette fois, elle avait trouvé le bon. Elle est même partie faire le tour du monde avec son prince charmant. Sara compte abandonner ses études de médecines pour devenir top modèle, la blague. Je la laissait encore une fois faire ses propres erreurs et elle savait très bien que si elle se foutait encore une fois en l'air, je la tuerais de mes propres mains ; façon de parler bien-sur.

❝ i want your favorite hello and your hardest goodbye. ❞
« Jusqu'à ce que la mort les sépares.. » Lily est mon éternel, ma moitié, mon âme-soeur. Lorsque nos regards se sont croisé pour la première fois, j'étais persuadé que nous allions aller loin ensemble. Elle avait une beauté incomparable, je ne saurais vous décrire à quel point elle était belle mais personne ne lui allait à la cheville. C'était un vrai garçon manqué lorsque je l'avais rencontré, toujours en train de faire des trucs de mec mais que voulez-vous j'étais sous le charme. Ses cheveux blonds étaient toujours dans tous les sens, ses jeans déchiré parce qu'elle tombait toujours lorsque nous jouions mais ses yeux, ses yeux pétillaient toujours lorsque je les croisaient. Oh oui, je l'aimais. Je l'aimais bien plus que tous ceux qui étaient capable de l'aimer. A cinq ans je savais déjà ce que je voulais. C'était elle que je voulais et personne d'autre. « Réponds moi ! » « Non. » « Non tu ne veux pas me répondre ou non tu ne veux pas m’épouser ? » « Non je ne veux pas t’épouser. D’ailleurs pourquoi tu tiens tant à m’épouser ? » « Pour pouvoir t’embrasser dès que l’envie m’en prend. » J'étais omnibuler par elle. Nous avions partagé notre premier baiser après ces belles paroles. Tout cela pouvait paraître niais mais elle était mon héroïne. J'avais deux ans de plus qu'elle, deux années qui ne faisaient pas de grande différence puisque nous passions la majeure partie de notre temps ensemble. En grandissant notre relation évoluait et nos fréquentions n'étaient pas les mêmes. Nous nous sommes séparés un bon nombre de fois, j'étais jaloux et elle aussi. Nous nous disputions souvent et finalement on était pas si heureux que cela. Il nous fallait toujours une sorte de coupure. Nous sommes sortis avec d'autres personnes mais pour moi, ça n'étais jamais pareil. Personne ne l'égalait. « Chut... qu'est-ce qu'il se passe ? » « Il m'a trompé... parce que je n'ai pas voulut coucher avec lui. » J'étais jaloux. Je ne supportais pas qu'un de ces enfoirés puisse la faire souffrir, elle savait déjà qu'en me disant tout ça que j'allais partir au quart de tour. Dans ma tête j'étais déjà en train de me battre avec ce sale type mais avant tout, je me devais d'être là pour elle. Je savais qu'en faisait cela, je la perdrait. J'avais pris une grande inspiration, calmant mes ardeurs. J'avais finalement décidé de l'emmener chez moi. Au moins, je savais que las-bas en ma compagnie personne ne l'a ferait pleurer. Nous avions passé la soirée à discuter comme au bon vieux temps. J'étais tellement bien en sa compagnie, plus rien au monde ne comptait à mes yeux mise à part elle. « Je ne veux pas être qu'un simple ami pour toi. Je ne pourrais jamais être le second rôle et celui qui te réconforte à chaque fois qu'on te brise le coeur. Je veux plus que ça. Tu le sais, on a toujours été fait pour être ensemble. » je n'allais pas la laisser partir, pas cette fois-ci. Les mots sortaient tandis que je ne réalisais pas ce que j'étais en train de faire. Je me livrais à elle une nouvelle fois mais là ce n'étais pas pareil. Pendant deux secondes je me suis mis à réagir rapidement. Après tout, je ne savais pas comment elle allait réagir, si nos sentiments étaient encore réciproque malgré cette alchimie évidente à chaque fois que mon regard croisait le sien... Je me sentais tout simplement stupide sur le moment. Ça se trouve j'étais en train de tout gâcher. « Laisse tombé. Je suis bête. On a déjà essayé, ça n'a pas fonct... » Avant que je ne finisse ma phrase, elle avait capturé mes lèvres. « Cette fois, crois moi ça va fonctionner. » Nous allions être ensemble pour de bon. Pas de jalousie maladive, pas de bagarre, simplement nous et rien que nous. Comme au bon vieux temps. Les affaires marchaient bien pour moi, j'avais ouvert mon magasin de surf. Je faisais même des compétitions pendant mes congés et avec Lily nous étions plus heureux que jamais. La vie était belle. Je pouvais enfin le dire, la vie était belle. Je pensais même au sujet mariage. Nous l'évoquions jamais, je ne voulais pas la faire fuir disons juste que par-ci et là, je la testais sournoisement. Plus les jours défilaient plus l'envie de lui demander me démangeais. Nous étions jeunes c'est vrai, j'avais vingt ans et elle tout juste dix-huit ans ; mais je n'avais pas envie d'attendre plus longtemps. J'étais sur de moi, je croyais en nous plus que quiconque. Alors un soir, au restaurant... « Lily... répond moi. » « Oui. » « Oui... C'est vrai t'est sérieuse ? » « Bien sûr... Je t'aime et je veux rester avec toi pour le reste de ma vie. » Je me suis jeté à l'eau. A ce moment précis, je l'a prise dans mes bras, la soulevant carrément au dessus du sol, tout en la serrant fort. Je ne réalisais toujours pas que nous étions fiancés. Elle allait devenir madame Tate, madame Tate.. Ces mots résonnaient dans ma tête. Quelques mois plus tard, nous étions devant l'autel en train d'échanger nos voeux qui allaient lier nos âmes à tout jamais. Tout le monde était présent, ce 'n'était pas un grand mariage mais il était parfais. Logan.. Je ne sais pas comment te le dire alors je l’écris mais ce n’est pas facile pour autant. Je pars de Sutton Bay où tout me rappelle que je te perds petit à petit. Plus rien n’est comme avant et je vois que tu es malheureux et c’est la dernière chose que je veux car tu mérites mieux, tellement mieux. Mais je ne peux plus continuer comme ça, je t’aime encore et c’est pour ça que je fais ça. Adieu. Mon coeur allait s'arrêter de battre, je n'en croyais pas mes yeux. Une lettre, UNE LETTRE. C'est tout ? Je ne comprenais pas, les affaires allaient mal au magasin et ces derniers temps c'est vrai que je me consacrait plus à mes affaires qu'à elle. Je la voyais également s'éloigner de moi, apparement notre ressentiment avait été le même mais au point qu'elle s'en aille ? je ne comprenais vraiment pas. Ce jour-là, j'avais été faire tout le tour de la ville, j'avais tout tenté pour la retrouver mais rien. Je n'avais rien trouvé. J'avais même contacté ses parents, elle s'était complètement envolé. J'avais passé des jours et des jours à relire cette fichu lettre. En me concentrant, j'avais pu appercevoir quelques traces, comme si des larmes avaient été versés. J'espèrais qu'elle reviendrait même si c'était perdu d'avance. Nous étions mariés, je pensais qu'on aurait pu tout affronter ensemble mais non. Elle avait préféré fuire. Quelques jours plus tard, ses parents m'avaient contacté pour me donner son adresse. Je ne me fit pas prier pour prendre le premier avion et aller voir comment elle allait. Je n'avais pas osé l'approcher, en faite je l'avais juste entre apperçu et je n'avais rien fait. Je l'avais juste observé pendant quelques temps puis j'étais repartit chez moi. Elle ne semblait pas triste et si elle avait quelque chose à me dire, elle savait où me trouver. J'avais le coeur brisé, en mille morceau et piétiné par son ignorance. Quelques mois plus tard, ma soeur était entre la vie et la mort. Je sombrais dans l'alcool. Tout allait mal, j'étais à deux doigts de perdre mon magasin. Je faisais n'importe quoi, j'avais tout perdu. Un an plus tard, ma soeur s'est réveillé, ma mère s'est trouvé un amoureux et j'étais toujours seul. J'enchainais les fêtes en compagnie de la réssusité qui était décidé de croquer la vie à pleine dent. Mon magasin avait même repris du poil de la bête. Un soir je m'étais décidé de prendre le courrier. Avant j'attendais constamment le facteur pour avoir des nouvelles de Lilly... qui n'arrivaient pas. Maintenant c'était simple je ne prennais même plus la peine de relever ce qu'il y avait dans ma boite au lettre. Cette fois-ci j'aurais dû m'abstenir. Les papiers du divorce, elle croyait réellement que j'allais signer les papiers du divorce sans raison, sans la voire une dernière fois ? Elle avait rêvé. Je lui avait renvoyé les papiers comme il se devait, sans la moindre signature avec juste un petit mot. Si elle voulait que je signe, fallait qu'elle vienne.