image : crédit obligatoire.

au bout de mes recherches

« Pourquoi tu fais tout ça Sara ? » c’était sans aucun doute la question la plus censé que Jenna n’avait jamais posé. Je passais mes mains dans mes cheveux en regardant la jeune femme assise à côté de moi. Jenna était une très bonne amie depuis presque toujours et ce soir elle était à la maison alors que je passais des heures à faire des recherches sur mon MacBook « C’est mon père Jenna » elle soupirait ne comprenant pas que je pouvais encore vouloir le chercher à tout prix. En réalité je me posais encore la question sur ça, il m’avait laissé moi et mon frère sans aucun scrupule pour partir dans un endroit dont j’ignorais tout et pourtant je ne pouvais pas m’en empêcher. Elle resta assise pendant de longues secondes en fixant mes mains écrivant sur le clavier en jouant avec une peluche qui se trouvait dans le fond de mon lit « Je ne comprends pas Sara. Il ne t’a pas fait assez de mal comme ça ? » je posais mon ordinateur à coter de moi. Ma seule motivation était la femme qui était dans la chambre devant l’un de ces romans à l’eau de rose sans doute. Les larmes qui coulaient sur son visage étaient ma force, j’avais ce besoin de comprendre pourquoi l’abandonner avait été son choix alors qu’elle aurait sans aucun doute sacrifié sa vie pour elle. Je m’installais souvent derrière la porte, assise sur le sol à écouter ces larmes et ces sanglots, je me refusais à la voir malheureuse. Elle était si belle, si forte, si douce, si brillante qu’aucune femme ne pouvait être mieux qu’elle. J’aurais pu tout faire pour lui décrocher de nouveau un sourire « C’est ma mère, il ne peut pas la rendre malheureuse, briser notre famille et vivre sa vie tranquille. Je dois, j’ai besoin de le trouver » c’était devenu vitale comme si ma vie dépende totalement de ça. Cela faisait des semaines que je le cherchais par tous les moyens, je flirtais tout ce que je trouvais sur internet, je téléphoner à tous ces anciens amis, ces anciens camarades scolaire. Mon père était devenu mon obsession, au fond de moi il me manquait même si j’étais bien trop fière pour pouvoir l’avouer à quelqu’un « Il en dit quoi ton frère ? » Aoutch. Mon point faible le seul qui aurait pu me faire changer d’avis, j’haussais les épaules en tournant sur moi-même dans mon chambre. Un soupir s’échappa de mes lèvres alors que je la regardais « Rien. Il l’ignore encore » lui en parler maintenant n’était pas la bonne solution. Je savais à l’avance ce qu’il dirait. Les jours et les semaines passèrent jusqu’à ce que toutes ces nuits sans dormirent donnèrent quelques choses. Il était à New York dans la ville Pomme. Je ne pris pas le temps de réfléchir que j’avais déjà mon billet pour New York c’était sans compter sur Logan et sa surprotection qui au fond était tout. « Tu vas où ? » « Retrouver papa. » « [...] Très drôle, j'ai presque failli te croire. » « C'est vrai. Je reviens à la fin de la semaine. Tu diras à maman que j'dors chez une copine. » « Il nous as abandonnés, Sara ! » « Je sais, mais j'ai besoin de le voir. » « Je viens avec toi. » je partis avec lui. Cette ville que tout le monde envier n’était finalement que la ville que je détesterais toute ma vie. Il était là comme si son passé n’existait pas, laissant perlé les larmes sur mes joues sans les essuyer. Je compris qu’il ne reviendrait jamais. Il avait fait son choix, et ce n’était pas moi.

le début du néan.

La faculté de médecine était sans aucun doute le meilleur truc au monde, j’étais tombé folle amoureuse de la médecine et des bistouris à la seconde ou j’étais tombé sur urgence à la télévision. Etudié pour était un véritable plaisir et bonheur, je vivais pour ça et je pouvais encore me souvenir de mon entretien avec le doyen de la faculté « Pourquoi vouloir faire médecine mademoiselle Tale ? » mes notes étaient excellente, peut être les meilleures de la promo, mais je savais que ce n’était pas ce qui suffisait, il y avait plus que ça et je voulais plus que de bonne notes. Je n’avais jamais été aussi nerveuse que ce jour-là mais je n’en avais jamais été aussi heureuse « Ce n’est pas juste un rêve de gamine, c’est … Je ne peux pas vous expliquer, je rêve d’entendre quelqu’un me dire merci d’avoir sauvé la vie de mon enfant ou de mari. Je crois qu’il n’y a rien de mieux au monde, Je veux sauver le monde Monsieur » ce n’était pas plus compliqué que ça. Je voulais consacrer ma vie entière à prendre soin des autres, à faire en sorte d’être la personne qui pourrait tout changer pour quelqu’un. J’avais juste envie de faire quelques choses de bien une fois dans ma vie, de pouvoir apporté un peu de bonheur autour de moi et je ne voyais rien de mieux que la chirurgie pour ça. Puis j’étais brillante, j’avais le niveau pour faire de grande chose et je savais. Il me remercia et ma vie en tant qu’étudiante en médecine commença. Je passais la première année avec un immense succès, j’adorais ça et je me passionné pour tout. J’étais déjà sure de vouloir choisir la neurochirurgie. Tout se passait pour le mieux, tout semblait parfait. « Sara viens voir » nous passions de temps en temps des stages à l’hôpital. J’étais dans ma seconde semaine de stage, j’avais rencontré Sandra la première semaine, elle était brillante et un peu folle cependant mais tout le monde l’adorait pour ça ici. Elle m’attira dans les sous-sols de l’hôpital pour une expérience « On va faire une expérience, on se donne la mort quelques secondes et on s’entraine avec le défibrillateur … Tu en es ? » j’en ris, elle était folle mais j’étais tenté puis elle était brillante et je lui faisais réellement confiance « J’en suis, je commence » ce fut simple, allongé sur une table à jouer les patientes sous les mains de la fille la plus brillante de la fac. Je la laissais faire sans rien dire, ma confiance faisant tout. Je fermais les yeux suite à son injection dans mon bras. Puis plus rien, je ne sentais plus rien n’arrivant pas à ouvrir les yeux « Merde, elle ne se réveille pas, bordel ouvre les yeux Sara, ouvre les yeux » elle hurlait de toutes ces forces secouant mon corps qui ne bougeait pas d’un cil. Une d’entre elle grimpa dans l’hôpital cherché le chef et les meilleurs chirurgiens qu’il y avait. Je fini dans une chambre d’hôpital « Docteur Lauwrence » demanda le chef de la chirurgie à Sandra « Sara-Béa Talle, 21 ans, admise à l’hôpital suite à l’injection de morphine. La patiente est dans le coma pour une durée indéterminée » on pouvait sentir la culpabilité dans ces yeux alors que les miens n’exprimait plus rien.

Ouvre les yeux.

UC